WeekEnd 21 Mai

Samedi, nous nous retrouvons Jean-Paul, Guillaume et moi chez Muriel et Olivier. Le jeune Thomas et son père Claude nous accompagne, ils viendront jusqu'au S1. Le niveau d'eau est 2 m au dessus de la normale, et la partie qui se fait à la nage (normalement de 100 m) s'étend sur plus de 300 m. Au passage de la lucarne, seuls quelques centimètres de revanche d'air. Claude et Thomas font donc demi-tour, et Jean-Claude les accompagne. Il reviendra jusqu'au S1, mais en laissant son bi en route. Nous plongeons avec Guillaume en 2x6 et 2x7 l. On rééquipe le S1 (113 m, -17), le S2 (7m, -2) et le S3 (14m, -3) ; le S4 est plongé sur une quarantaine de m, arrêt sur manque de fil. Les inter siphons sont de : S1/S2, 42m ; S2/S3, 95m ; S3/S4, 40m. Il y a des shunts au S2 et S3, mais nous ne les avons pas topographié, pas plus qu'un autre siphon entre le S2 et le S3 qu'il semble trop évident de shunter. Au retour, on topographie les inter siphons et on déséquipe les 2 fils qui étaient en place. On retrouve Jean-Claude à la sortie, il a déséquipé le fil qui parcourt toute la première partie de la grotte du S1 jusqu'à la grande salle.
Dimanche, on y retourne avec un relais de 4 l en plus pour les 2 premiers siphons. Olivier, Muriel et Fred nous accompagne, ils entameront la topographie depuis le S1 vers l'entrée, mais le haut niveau d'eau ne facilite pas les choses et ils reprendront plus tard avec des conditions plus favorables. On topographie les siphons 1, 2 et 3. On raboute un nouveau fil dans le 4. Celui-ci est franchi (100m, -7). Derrière, une partie à la nage d'une quarantaine de m, qui débouche dans une grande salle (25x15). La rivière provient d'une petite cascade étroite, dont le franchissement n'est pas très aisé. Il faut en fait monter dans la grande salle et de là redescendre jusqu'au S5. Le passage est facile. On plonge celui-ci sur une cinquantaine de mètres, jusqu'à -20. Ça continue à descendre. La galerie suit une pente de gravillons et est basse de plafond : il faudra équiper avec des tiges fer à béton. Depuis le S5, on suit un affluent fossile orné de belles concrétions d'aragonites. La galerie se démultiplie  en de nombreux endroits. Après plus de 200m, on arrive à un ressaut de 5 m. En bas, on recoupe un petit actif. Il se jette dans un beau siphon équipé d'un fil. Rejoint-il le S5 ? En amont, on suit quelques galeries avec arrêt à chaque fois sur trémie, mais la zone est à refouiller. Au total, l'affluent doit dépasser les 400 m de développement, tout avait été vu par nos prédécesseurs, à l'exception de qq dizaines de mètres dans des conduits étroits. On topographie au retour le S4, on déséquipe les anciens fils, et on rentre à la maison.

Topographie
Nous avons topographié 448 m du S1 à la sortie du S4. Derrière le S4, il doit y avoir 500 m d'exondé à topographier. Le S5 a été plongé sur 50 m , il pourrait s'agir du "gros" siphon de 250 à 300 m, -30. Il y a entre 580 et 700 m de développement avant le S1.
Nous avons fait la topo avec Vtopo. Je propose que chaque équipe reprenne ce fichier (appelé Maouro MAJ 2010-02-28) lorsqu'elle poursuit la topo, la renomme avec la mise à jour à la date de la topo, et l'envoie à tous ceux qui participent à ces explos. Vous verrez dans ce fichier : à chaque fois qu'on apporte du nouveau, on refait une ligne de mesure (lignes en bleu) et on ajoute dans les commentaires qui a fait la topo  Exemple : SIPHON 4 (100m, -7). Topographie Guillaume Tixier, Franck Bréhier, le 28/02/2010. On  essaye aussi d'apporter le maximum d'infos dans les commentaires. J'ai nommé les points ainsi : dans le S1 par exemple, les points sont S1-0, S1-1, S1-2, etc.Dans les exondés j'ai nommé avec I pour intersiphon. Dans l'intersiphon entre S1 et S2, les points sont par exemple : I1-1, I1-2, etc. Pour les affluents, on peut faire Premier affluent dans l'inter-siphon 1 : I1-A1, I1-A2, etc. Deuxième affluent : I1-B1, I1-B2, etc. Pour la partie jusqu'au S1, on pourra reprendre la numérotation 1, 2, 3, etc.
Ça vous semble peut-être le bordel, mais je pense qu'ainsi on peut travailler à plusieurs. Si vous avez d'autres suggestions pour faire plus simple, ça me va. Sinon, sur les tracés, j'ai mis les siphons en rouge et les exondés en noir.
En plus du fichier topo, je vous en envoie un second appelé Maouro-visée fictive où j'ai ajouter une visée de l'entrée au siphon 1 pour pouvoir positionner le tracé sur un fond de carte. Malheureusement, je n'ai pas les cd de CartoExplorer pour la Haute-Garonne et je n'ai pas pu vous envoyer ce report. Si certains d'entres-vous peuvent le faire, ce serait sympa. On peut voir avec ce fichier que le S1 n'est pas positionné n'importe où : avant celui-ci, la cavité se développe plein sud ; après, elle va vers l'ouest.

Infos pratiques.
Le trou est très sympa ! C'est large, il n'y a pas de difficultés particulière pour l'instant, et on a des chances de tomber sur du développement car il y a des galeries annexes. Nos prédécesseurs ont bien fouillé, c'est curieux de reprendre des explos sur un trou dont on n'a quasiment aucune donnée ! Il y avait 2 fils en place, dans tous les siphons. Celui des explorateurs du début des années 80, plus un fil de kevlar de Cédric Darolles et Barnabé. Ce fil avait été tiré même dans les exondés ! Il s'arrêtait à la sortie du S4.
Il faut 30 min à peine pour accéder au S1. Sûrement moins avec un niveau d'eau plus faible. Depuis le S5, on est à moins de 2 heures de la sortie.
Depuis les voitures, l'accès le plus facile est par le champ.
Il reste un fil tiré depuis l'entrée jusqu'à la salle où on attendu les spéléos bloqués. On peut juger qu'il a une utilité au cas où cette zone siphonne, pour que les secours puisse accéder aux victimes. Mais il est mal posé. Soit on le vire, soit on l'améliore. Je n'ai pas d'avis là-dessus.
Poursuite des explos
Pour franchir les 4 premiers siphons, un 2x6 ou 2X7 suffit. La meilleure configuration est en dorsal. Un 2x4 permet de franchir les 3 premiers siphons. On peut poursuivre dans le S5 en passant les S1,S2, S3, S4 avec un relais 6 ou 7 et attaquer celui-ci en 2X6 ou 7. Il y a du travail pour tous ! Des belles photos à faire bien sûr, il faut aussi topographier les shunts des S2 et S3. On n'a pas pris le shunt du S3. Il faut topographier l'affluent avant le S5, et bien le fouiller.
Pour la poursuite des siphons, il est impératif de déséquiper les anciens fils au fur et à mesure de la progression. Le fil que nous avons mis en place est métré tous les 5 m, c'est la seule manière de faire une topo correcte. J'ai repris le dévidoir pour pouvoir le compléter, mais si une équipe y retourne sans nous, il faut reprendre le marquage à partir de 352 m (laisser 3 m avant de commencer à l'étiquette 355, et poursuivre avec 360, 365, etc.). Nous pensons en effet qu'il est préférable d'avoir un métrage continu, sinon ça va vite être le bordel. Attention ! l'équipement qu'on a posé mérite d'être amélioré ! Prévoir caouèches et fer à béton, surtout pour le S5, où là c'est impératif. Atterntion aussi dans ce S5, l'ancien fil est détaché !!
Niveau d'eau
Ce we, il a fallu se mettre à l'eau dès qu'on recoupe l'actif (à qq mètres de l'entrée). Dans ces conditions, l'eau est très près du plafond à bien des endroits ! On est là à un niveau limite pour des explorations en toute sérénité. Il en faut peu pour que toute la première partie se noie, et qu'on se retrouve avec un siphon supplémentaire de 300 m ! On comprend aisément comment ils ont pu se faire coincer. Il ne serait peut-être pas stupide de laisser lorsqu'on fait de grosses explos un bidon avec point chaud et bouffe au niveau de la salle. On  a estimé le débit de la rivière à 50/80 l/s. Un limigraphe se trouve près des voitures, l'eau était à 49 cm. Il peut être intéressant de noter à chaque explo le niveau d'eau.

Bon, je vous ai fait une belle tartine ! Guillaume aura peut-être encore des trucs à ajouter ! J'espère qu'on aura l'occasion de faire de belles explos ensemble. N'oubliez pas si vous voulez y aller de demander les clefs à Muriel (notre droit d'accès est encore fragile) et de faire un compte-rendu à tous ceux qui vont participer à ces explos.
N'hésitez pas à transmettre à tous ceux que ça peut intéresser.
A bientôt,
Franck


2e sortie,we du 13 et 14 mars, Jean-Paul, Nadir, Guillaume, Franck

Salut à tous, Voici un compte-rendu rapide de nos plongées de ce we. Jean-Paul, Nadir ou Guillaume compléteront si besoin.
Le débit a très nettement baissé. Sur le limnimètre, la baisse n'est que de 1 cm. Mais sous terre, on retrouve un niveau d'étiage. Il n'est nécessaire de nager que là où Jean-Paul a installé une corde.

Samedi, plongée jusqu'au S5 pour Guillaume, Nadir et moi. Guillaume part pour équiper le S5, tandis qu'avec Nadir nous entamons la topographie de l'exondé. Guillaume équipe et franchit le S5. C'est en effet le gros siphon du trou. Il fait 295 m pour -31. La fin du siphon n'est pas active. Il retrouve l'actif plus loin et passe une belle cascade. Derrière la rivière se divise, pour buter, des 2 côtés, sur une trémie. Au retour, dans le siphon, il suit un fil qui l'amène dans la galerie accessible depuis le S5. On arrive justement avec Nadir à cet endroit. Par ce passage, il est donc possible de shunter sans difficultés d'accès la partie profonde du S5. Guillaume repart dans le siphon, nettoie les ancien fils, et nous rejoint. Nous avons topographié 450 m environ, en laissant de nombreuses galeries annexes. On arrive sur la trémie qu'on s'était promis de fouiller un peu mieux la fois dernière. Après moult, tous et détours, nous arrivons à la franchir. Ce passage n'avait pas été trouvé par nos prédécesseurs. Derrière, on retrouve une galerie qui débouchent en hauteur en amont du S5. Pour rejoindre la rivière, une corde est impérative.
Jean-Paul entre sous terre alors que nous y sommes déjà. Il passe le S1 en améliorant l'équipement, et poursuit jusqu'au S3. Il laisse un profondimètre avec aiguille traînante dans le S2. Il nous attendra dehors.
Selon Guillaume, il est fort probable que la cascade qu'il a escaladée est celle qui marque le terminus de nos prédécesseurs. Derrière, il aurait fait de la première.

Soirée bien arrosé devant un superbe tajine chez Olivier et Muriel.

Dimanche, la fatigue est présente. Nadir plongera le S1, améliorera à son tour son équipement, et décidera de sortir. On topographie avec Guillaume un petit bout de l'inter siphon S4/S5 qu'on avait négligé la veille, et Guillaume fait demi-tour.
Je fait la topographie du S5, et vais voir la trémie qui a arrêté Guillaume la veille. Je fouille un peu, mais ne trouve pas de suite évidente et seul, je préfère m'en tenir là. Je rejoins maintenant Guillaume sur l'hypothèse que les précédents plongeurs se sont arrêtés à la cascade.. Je trouve encore 2 petites galeries qui buttent aussi sur trémie. Il est nécessaire de fouiller cette zone en détail.

On peut venir jusqu'au S5 avec un 2 X 4 l, et aller derrière le S5 avec un relais 4 ou 6 + 2 x 6 l.
Pour le coup prochain, on peut prévoir de replonger le S5, suivre la partie terminale active de celui-ci, et bien fouiller derrière. Il faut aussi topographier l'exondé. Par la suite, il peut être intéressant de shunter la partie profonde. Il faut alors prévoir un bout de corde pour accéder au siphon.
Pour retourner derrière la trémie, il faut prévoir baudrier, corde et amarrages. Un change avec sous combi polaire semble une bonne idée. Ça permettrait de bien fouiller en étant à l'aise.
Bref, encore du boulot !

Côté topo, on rajoute 750 m environ. La partie topographiée depuis le S1 fait maintenant 1163 m. Il faut rajouter 500 m environ d'exploré. Plus tout ce qu'il y a encore à découvrir...

Merci encore à Muriel et Olivier pour l'accueil.

Ce sera tout pour ce soir !!
A très bientôt,
Franck


3e sortie, le 27 mars. Jean-Paul, Nadir, Franck. La grosse découverte !!!


Salut à tous, un tout petit compte-rendu, bien succinct, de nos explos de ce we, pour ceux qui ne sont pas encore au courant....
Nous étions 3, Jean-Paul, Nadir et moi à plonger ce samedi, avec pour objectifs de poursuivre la topo depuis la trémie franchie la fois dernière, équiper le puits qui rejoint la rivière derrière les S5 et S6, et fouiller la trémie terminale. Nous arrivons à la trémie, Jean-Paul et Nadir entament la topo pendant que je balise le cheminement à travers les blocs à l'aide de bande réfléchissante. Jean-Paul bloque au niveau d'un passage assez étroit, et même en quittant la néoprène, ça ne passe pas. Nous poursuivons donc la topo à 2, mais juste avant d'atteindre le puits, un passage en hauteur nous attire. Nous laissons là le matériel, de toute façon il vaut mieux bien repérer le secteur plutôt que de topographier à l'aveugle. On butte bien vite, comme on le craignait, sur une trémie. Mais si ce passage nous intéresse, c'est qu'il nous permet de prendre un peu de dénivelé, ce qui est bien souvent un atout pour franchir les trémies.
D'un coup, comme ça, la folie du fouinage s'empare de nous, et on fouille de tous les côtés. Jusqu'à arriver au pied d'un amoncellement de blocs très instable. Derrière, c'est bien noir. On pousse une gueulante, et là, quel écho... Mais le passage est vraiment craignos, et on reprend donc notre quête de ce grand volume. Tant et si bien qu'on fini par y arriver.... Une salle-galerie énorme, plus de 20 m de large, pour 100 de long...
On prend d'abord à gauche, ça reste toujours aussi grand, c'est de plus en plus beau. On finit par s'arrêter après plusieurs centaines de mètres sur une grande salle (plus de 50 m de diamètre) remplis de gros blocs. Mais on laisse des départs à pas mal d'endroits.
Revenus au passage clefs devant la trémie, on hésite : on s'est pris une suée mémorable en néoprène, et on ne fait pas la topo. Mais la tentation est trop forte et on part de l'autre côté. C'est toujours aussi gros. Tiens, c'est encore plus gros, et ça descend. Tiens une rivière fossile avec de beaux gours (bienvenus pour se rafraichir). Des concrétions de partout... Et l'écho d'une rivière, notre rivière qu'on vient de retrouver. On va la suivre sur quelques centaines de mètres tout de même, pour voir. C'est digne de Padirac. On finit par déboucher dans un volume de 40 par 40, dans lequel la rivière coule dans un surcreusement de 10 m de haut pour 4 de large. C'est le point idéal pour faire demi-tour et revenir avec les copains. Mais il y aura du travail de topo avant ça ! En tout cas, ce samedi, on s'est offert 2 km de première la plus belle qui soit. Elle comptera dans notre vie de spéléo.

Aujourd'hui dimanche, grâce aux observations qu'on a pu faire sous terre avec Nadir, on part pour de la prospection sur un endroit prometteur du massif (Muriel, Olivier, Fred, ?, Nadir et moi)... et on trouve un trou, à qui il ne manque plus que quelques coups de barre à mine pour passer. Les cailloux tombent, résonnent.... Peut-être finirons-nous pas trouver un accès pour les spéléos en bottes.
Mais pour cela, il nous faut finir les topos !
Le we prochain, si la météo est avec nous, nous prévoyons d'y retourner et de faire une grosse sortie le dimanche.

Ce trou est magnifique, et on est parti pour quelques km. J'en profite pour faire un souhait. Nous sommes au tout début des explos sur un trou très concrétionné et très beau, qui deviendra probablement une classique fabuleuse : ayons une conduite exemplaire. Si tout ceux qui viendront faire les explos, et même dans la frénésie de la première, pouvaient éviter de marcher de partout, conserver un seul cheminement dans les endroits sensibles (il y a notamment des dépôts d'argiles très anciens et magnifiques), ne pas faire de traces d'acéto, etc., ce serait tellement beau... La plupart des grands réseaux ont commencé à être explorés à une époque où l'on n'était pas très soucieux de ces choses là, nous on a là une opportunité  de faire différemment. La conduite des premiers explorateurs induit bien souvent celles de ceux qui suivront. Excusez-moi si ma remarque vous semble déplacée, mais je voulais la faire.

A très bientôt j'espère pour des explos inoubliables.
Franck



4e sortie, le 04 avril. Nadir, Guillaume, Franck.

Salut à tous,
Un petit compte-rendu rapide de l'explo de ce we. Suite à l'incertitude météo, nous ne serons que 3 à plonger. Et d'ailleurs, nous hésiterons longtemps avant de décider de maintenir les explos car ce dimanche matin, il pleut et toute la semaine a été bien arrosée. Mais le niveau est raisonnablement haut et, avec des bouteilles plus grosses et après avoir amélioré le fil en place dans les 300 premiers mètres de la résurgence, nous prenons le départ. Nous arrivons bien vite au terminus topo de la fois dernière, derrière la première trémie, et nous attaquons la topo. On balise également le passage à l'aide de réflecteurs. La topo est un peu laborieuse dans la première partie mais enfin on débouche dans les grands volumes. Nous poursuivons vers l'amont en menant de front topo et quelques photos. Nous dépassons enfin notre terminus de la fois précédente, et progressons en première, toujours en faisant la topo. On suit alternativement la rivière ou la grande salle qui surplombe celle-ci, selon ce qui semble le plus évident au niveau de la progression. Les volumes sont vraiment titanesques, parfois plus de 40 x 40. A un certain moment, alors que nous progressions dans de gros volumes, nous sommes arrêtés par ou un ressaut pour rejoindre la rivière, ou un escalade pour poursuivre dans les grands volumes. Il faut donc revenir en arrière et comme la fatigue se fait sentir, on décide d'arrêter là pour la topo. On redescend dans la rivière et on suit celle-ci sur 300 m environ, dans un conduit plutôt étroit. On finit par déboucher à nouveau dans une galerie de 40 x 40 m.... Ce sera là un point parfait pour la prochaine fois. Un cairn, et on fait demi-tour. Nous aurons passé 14 heures sous terre.

Au total, nous avons ajouté 1300 m environ de topo. Je vous joins le fichier vtopo. Guillaume nous fera surement un report sur fond de carte. Spéléos à bottes et sans palmes, à vous de jouer ! Pour les photos, on en a des bien sympa, mais je n'ai pas le temps ce soir pour les réduire et vous les envoyer. Je ne pense pas avoir de connexion internet cette semaine, il faudra patienter ! Autrement, on pense présenter un petit poster pseudo-improvisé pour le congrès régional du we prochain, vous pourrez voir ça !

Pour le camp du 17 au 21, Guillaume peut venir le we, et Nadir peut-être après. Je pense avoir des disponibilités sur au moins 2 jours. Il faudra organiser tout de même un minimum, pour l'hébergement, etc.
Avant de poursuivre les explos, il reste beaucoup de topo à faire : la rivière derrière le S6, différentes galeries (certaines non vues) entre les 2 trémies, l'aval de la grosse galerie, l'aval de la rivière post-trémie, etc.
Aussi, à faire en priorité, sécuriser les 300 premiers mètres de la résurgence. La corde posée par Jean-Paul est très pratique, et on pourrait prévoir d'équiper ainsi la totalité de la partie qui se met en charge.

Voilà, Guillaume et Nadir complèteront si besoin.
Un grand merci encore à Muriel et Olivier pour leur super accueil.
Franck

A noter aussi, un super retour du maire d'Izaut de l'Hotel, qui va suivre de près nos explos. C'est un point très positif !

 

 


5e sortie, du 15 avril. Jean-Paul, Cécile.

Salut tout le monde

Nous étions Cécile et moi à la Maouro aujourd'hui pour élargir les étroitures dans la trémie.

Dans la galerie d'entrée le niveau était exceptionnellement haut si bien que nous avons fini par rencontrer une zone siphonnante sur x mètres. L'eau était chargée, il n'y avait pas de courant. J'ai essayé de passer en plongée en suivant le fil jaune mais celui-ci est interrompu après un fractionnement. Aucune visi, Cécile à pouponner, j'ai jugé plus sage de faire demi-tour.

La galerie siphonne un peu avant la fin de la main courante que j'avais installé. Il faudrait équiper cette partie un peu mieux et plus loin pour pouvoir sortir en sérénité.

Pour autant je pense que cela ne va pas durer et que samedi nous aurons un niveau correct.

A samedi 10 heures à Izaut de l'Hôtel

Jean-Paul




6e sortie du 17 avril. Brice, Jean-Paul, Franck


Salut à tous,
Ce samedi, nous sommes allés faire un tour à la Maouro, Brice, Jean-Paul et moi. En dépit de la mésaventure de Jean-Paul et Cécile dans la semaine, le niveau n'était pas spécialement haut. Nous avons posé tout d'abord 50 ou 60 m de cordes dans la première partie de la cavité, il en manque encore autant et nous aurons ainsi toute la partie qui se met en charge sécurisée. Ensuite, Jean-Paul s'est chargé d'élargir les 2 points étroits de la première trémie tandis que Brice et moi avons topographié depuis la sortie de la première trémie toute la partie de la rivière post S6. Au bout de celle-ci, nous avons retrouvé un accès  à la sortie de la 2e trémie, tout proche des grands volumes (la fois où j'y étais allé, je m'étais en fait arrêté à 5 m de là...). On est ensuite allés faire un tour dans les grandes galeries, en explorant en premières quelques extensions au-dessus de la rivière fossile (qui ne doublent pas cette zone sur toute la longueur). Retour tranquille, pour une sortie au total d'une 10aine d'heures.
Dimanche, on n'a pas plongé. Brice en a profité pour saisir toutes les données, que j'ai intégrées au reste. Au total, on rajoute environ 480 m de topo. Grâce aux multiples bouclages, on a pu recaler la topo. Les données enregistrées à l'aide du distoX sont précises ( après correction de la pente). En revanche, nous avions pas mal d'erreurs dans la topo du S5 et S6 et de la galerie qui les shunte. Toute la zone post S6 est complexe, je pense que ceux qui n'y sont pas allés ont du mal à s'y retrouver sur le fichier vtopo. Iil faudra qu'on fasse un beau dessin. Nous en sommes donc à 2928 m de topographié, pour un dénivelé de 99m depuis le départ du S1. La partie la plus haute est ainsi à 81 m de celui-ci (sans compter la hauteur des voûtes), avis aux spéléos qui s'occupent du fond des Campels !!!
Normalement, Jean-Paul et Brice doivent replonger aujourd'hui, et faire des photos. Nous attendons votre compte-rendu et vos photos avec impatience !! Pour ma part, j'ai pris le temps de réduire la taille de quelques une faites la fois dernière, les voici en basse def.
Jean-Paul et Brice, si vous retournez plonger mardi et/ou mercredi, pensez à la topo de l'aval des grandes galeries ! Il faudrait aussi explorer (et topographier) l'aval de la rivière là où on la retrouve dans les grands volumes (suis-je clair ???). On peut faire encore 300 m à l'aise avant de buter sur une trémie).

Samedi 1er mai, Nadir, Guillaume et moi sommes disponibles. D'autres amateurs ? Nous comptons dormir chez Olivier et Muriel le vendredi soir pour démarrer tôt. Un grand merci à eux qui nous acceptent une fois de plus, et toujours avec un sens de l'accueil fantastique !

A bientôt,
Franck

 

 


7e sortie du 19 avril. Jean-Paul, Brice.


Bonsoir tout le monde
aujourd'hui, on s'est contenté de faire des photos dans la galerie d'entrée jusqu'au S1.
Le niveau a bien baissé depuis samedi, ce qui est assez chiant finalement car au lieu de passer à la nage, par endroit il faut escalader, descendre, remonter, etc, etc!
On est allé voir une petite galerie qui s'ouvre en rive gauche à environ 100m de siphon à 3m de haut. Il y avait déjà des traces et arrêt sur colmatage au bout de 20m.

On a croisé Laurent et Muriel en train de faire la topo de cette partie.

vous pourrez remarquer la détermination  de Jean-Paul, qui, pour une séance photo, avait les blocs sur le dos! Ce n'est pas peur de la crue....C'est moi qui lui avait demandé gentiment pour ''l'habillage'' des photos afin de montrer un peu la progression des plongeurs dans ce superbe réseau.
Il a accepté, merci Jean-Paul!

Dans la semaine, je fais le dessin de la partie topographiée samedi.