WeekEnd
21 Mai
Samedi,
nous nous retrouvons Jean-Paul,
Guillaume et moi chez Muriel et Olivier. Le jeune Thomas et son
père Claude
nous accompagne, ils viendront jusqu'au S1. Le niveau d'eau est 2 m au
dessus
de la normale, et la partie qui se fait à la nage (normalement
de 100 m)
s'étend sur plus de 300 m. Au passage de la lucarne, seuls
quelques centimètres
de revanche d'air. Claude et Thomas font donc demi-tour, et Jean-Claude
les
accompagne. Il reviendra jusqu'au S1, mais en laissant son bi en route.
Nous
plongeons avec Guillaume en 2x6 et 2x7 l. On rééquipe le
S1 (113 m, -17), le S2
(7m, -2) et le S3 (14m, -3) ; le S4 est plongé sur une
quarantaine de m, arrêt
sur manque de fil. Les inter siphons sont de : S1/S2, 42m ; S2/S3, 95m
; S3/S4,
40m. Il y a des shunts au S2 et S3, mais nous ne les avons pas
topographié, pas
plus qu'un autre siphon entre le S2 et le S3 qu'il semble trop
évident de
shunter. Au retour, on topographie les inter siphons et on
déséquipe les 2 fils
qui étaient en place. On retrouve Jean-Claude à la
sortie, il a déséquipé le
fil qui parcourt toute la première partie de la grotte du S1
jusqu'à la grande
salle.
Dimanche, on y retourne avec un relais de 4 l en plus pour les 2
premiers siphons. Olivier, Muriel et Fred nous accompagne, ils
entameront la
topographie depuis le S1 vers l'entrée, mais le haut niveau
d'eau ne facilite
pas les choses et ils reprendront plus tard avec des conditions plus
favorables. On topographie les siphons 1, 2 et 3. On raboute un nouveau
fil
dans le 4. Celui-ci est franchi (100m, -7). Derrière, une partie
à la nage
d'une quarantaine de m, qui débouche dans une grande salle
(25x15). La rivière
provient d'une petite cascade étroite, dont le franchissement
n'est pas très
aisé. Il faut en fait monter dans la grande salle et de
là redescendre jusqu'au
S5. Le passage est facile. On plonge celui-ci sur une cinquantaine de
mètres,
jusqu'à -20. Ça continue à descendre. La galerie
suit une pente de gravillons
et est basse de plafond : il faudra équiper avec des tiges fer
à béton. Depuis
le S5, on suit un affluent fossile orné de belles
concrétions d'aragonites. La
galerie se démultiplie en de nombreux endroits.
Après plus de 200m, on
arrive à un ressaut de 5 m. En bas, on recoupe un petit actif.
Il se jette dans
un beau siphon équipé d'un fil. Rejoint-il le S5 ? En
amont, on suit quelques
galeries avec arrêt à chaque fois sur trémie, mais
la zone est à refouiller. Au
total, l'affluent doit dépasser les 400 m de
développement, tout avait été vu
par nos prédécesseurs, à l'exception de qq
dizaines de mètres dans des conduits
étroits. On topographie au retour le S4, on
déséquipe les anciens fils, et on
rentre à la maison.
Topographie
Nous avons topographié 448 m du S1 à la sortie du S4.
Derrière le S4, il
doit y avoir 500 m d'exondé à topographier. Le S5 a
été plongé sur 50 m , il
pourrait s'agir du "gros" siphon de 250 à 300 m, -30. Il y a
entre
580 et 700 m de développement avant le S1.
Nous avons fait la topo avec Vtopo. Je propose que chaque équipe
reprenne ce
fichier (appelé Maouro MAJ 2010-02-28) lorsqu'elle poursuit la
topo, la renomme
avec la mise à jour à la date de la topo, et l'envoie
à tous ceux qui
participent à ces explos. Vous verrez dans ce fichier : à
chaque fois qu'on
apporte du nouveau, on refait une ligne de mesure (lignes en bleu) et
on ajoute
dans les commentaires qui a fait la topo Exemple : SIPHON 4
(100m, -7).
Topographie Guillaume Tixier, Franck Bréhier, le 28/02/2010.
On essaye
aussi d'apporter le maximum d'infos dans les commentaires. J'ai
nommé les
points ainsi : dans le S1 par exemple, les points sont S1-0, S1-1,
S1-2,
etc.Dans les exondés j'ai nommé avec I pour intersiphon.
Dans l'intersiphon
entre S1 et S2, les points sont par exemple : I1-1, I1-2, etc. Pour les
affluents, on peut faire Premier affluent dans l'inter-siphon 1 :
I1-A1, I1-A2,
etc. Deuxième affluent : I1-B1, I1-B2, etc. Pour la partie
jusqu'au S1, on
pourra reprendre la numérotation 1, 2, 3, etc.
Ça vous semble peut-être le bordel, mais je pense qu'ainsi
on peut travailler à
plusieurs. Si vous avez d'autres suggestions pour faire plus simple,
ça me va.
Sinon, sur les tracés, j'ai mis les siphons en rouge et les
exondés en noir.
En plus du fichier topo, je vous en envoie un second appelé
Maouro-visée
fictive où j'ai ajouter une visée de l'entrée au
siphon 1 pour pouvoir
positionner le tracé sur un fond de carte. Malheureusement, je
n'ai pas les cd
de CartoExplorer pour la Haute-Garonne et je n'ai pas pu vous envoyer
ce report.
Si certains d'entres-vous peuvent le faire, ce serait sympa. On peut
voir avec
ce fichier que le S1 n'est pas positionné n'importe où :
avant celui-ci, la
cavité se développe plein sud ; après, elle va
vers l'ouest.
Infos pratiques.
Le trou est très sympa ! C'est large, il n'y a pas de
difficultés particulière
pour l'instant, et on a des chances de tomber sur du
développement car il y a
des galeries annexes. Nos prédécesseurs ont bien
fouillé, c'est curieux de
reprendre des explos sur un trou dont on n'a quasiment aucune
donnée ! Il y
avait 2 fils en place, dans tous les siphons. Celui des explorateurs du
début
des années 80, plus un fil de kevlar de Cédric Darolles
et Barnabé. Ce fil
avait été tiré même dans les exondés
! Il s'arrêtait à la sortie du S4.
Il faut 30 min à peine pour accéder au S1. Sûrement
moins avec un niveau d'eau
plus faible. Depuis le S5, on est à moins de 2 heures de la
sortie.
Depuis les voitures, l'accès le plus facile est par le champ.
Il reste un fil tiré depuis l'entrée jusqu'à la
salle où on attendu les spéléos
bloqués. On peut juger qu'il a une utilité au cas
où cette zone siphonne, pour
que les secours puisse accéder aux victimes. Mais il est mal
posé. Soit on le
vire, soit on l'améliore. Je n'ai pas d'avis là-dessus.
Poursuite des explos
Pour franchir les 4 premiers siphons, un 2x6 ou 2X7 suffit. La
meilleure
configuration est en dorsal. Un 2x4 permet de franchir les 3 premiers
siphons.
On peut poursuivre dans le S5 en passant les S1,S2, S3, S4 avec un
relais 6 ou
7 et attaquer celui-ci en 2X6 ou 7. Il y a du travail pour tous ! Des
belles
photos à faire bien sûr, il faut aussi topographier les
shunts des S2 et S3. On
n'a pas pris le shunt du S3. Il faut topographier l'affluent avant le
S5, et
bien le fouiller.
Pour la poursuite des siphons, il est impératif de
déséquiper les anciens fils
au fur et à mesure de la progression. Le fil que nous avons mis
en place est
métré tous les 5 m, c'est la seule manière de
faire une topo correcte. J'ai
repris le dévidoir pour pouvoir le compléter, mais si une
équipe y retourne
sans nous, il faut reprendre le marquage à partir de 352 m
(laisser 3 m
avant de commencer à l'étiquette 355, et poursuivre avec
360, 365, etc.). Nous
pensons en effet qu'il est préférable d'avoir un
métrage continu, sinon ça va
vite être le bordel. Attention ! l'équipement qu'on a
posé mérite d'être
amélioré ! Prévoir caouèches et fer
à béton, surtout pour le S5, où là c'est
impératif. Atterntion aussi dans ce S5, l'ancien fil est
détaché !!
Niveau d'eau
Ce we, il a fallu se mettre à l'eau dès qu'on recoupe
l'actif (à qq mètres de
l'entrée). Dans ces conditions, l'eau est très
près du plafond à bien des
endroits ! On est là à un niveau limite pour des
explorations en toute
sérénité. Il en faut peu pour que toute la
première partie se noie, et qu'on se
retrouve avec un siphon supplémentaire de 300 m ! On comprend
aisément comment
ils ont pu se faire coincer. Il ne serait peut-être pas stupide
de laisser
lorsqu'on fait de grosses explos un bidon avec point chaud et bouffe au
niveau
de la salle. On a estimé le débit de la
rivière à 50/80 l/s. Un
limigraphe se trouve près des voitures, l'eau était
à 49 cm. Il peut être
intéressant de noter à chaque explo le niveau d'eau.
Bon, je vous ai fait une belle tartine ! Guillaume aura peut-être
encore des
trucs à ajouter ! J'espère qu'on aura l'occasion de faire
de belles explos
ensemble. N'oubliez pas si vous voulez y aller de demander les clefs
à Muriel
(notre droit d'accès est encore fragile) et de faire un
compte-rendu à tous ceux
qui vont participer à ces explos.
N'hésitez pas à transmettre à tous ceux que
ça peut intéresser.
A bientôt,
Franck
2e sortie,we du 13 et 14 mars, Jean-Paul, Nadir, Guillaume, Franck
Salut
à
tous, Voici un compte-rendu rapide de nos plongées de ce we.
Jean-Paul, Nadir
ou Guillaume compléteront si besoin.
Le débit a très nettement baissé. Sur le
limnimètre, la baisse n'est que de 1
cm. Mais sous terre, on retrouve un niveau d'étiage. Il n'est
nécessaire de
nager que là où Jean-Paul a installé une corde.
Samedi, plongée jusqu'au S5 pour Guillaume, Nadir et moi.
Guillaume part pour
équiper le S5, tandis qu'avec Nadir nous entamons la topographie
de l'exondé.
Guillaume équipe et franchit le S5. C'est en effet le gros
siphon du trou. Il
fait 295 m pour -31. La fin du siphon n'est pas active. Il retrouve
l'actif
plus loin et passe une belle cascade. Derrière la rivière
se divise, pour
buter, des 2 côtés, sur une trémie. Au retour, dans
le siphon, il suit un fil
qui l'amène dans la galerie accessible depuis le S5. On arrive
justement avec
Nadir à cet endroit. Par ce passage, il est donc possible de
shunter sans
difficultés d'accès la partie profonde du S5. Guillaume
repart dans le siphon,
nettoie les ancien fils, et nous rejoint. Nous avons topographié
450 m environ,
en laissant de nombreuses galeries annexes. On arrive sur la
trémie qu'on
s'était promis de fouiller un peu mieux la fois dernière.
Après moult, tous et
détours, nous arrivons à la franchir. Ce passage n'avait
pas été trouvé par nos
prédécesseurs. Derrière, on retrouve une galerie
qui débouchent en hauteur en
amont du S5. Pour rejoindre la rivière, une corde est
impérative.
Jean-Paul entre sous terre alors que nous y sommes déjà.
Il passe le S1 en
améliorant l'équipement, et poursuit jusqu'au S3. Il
laisse un profondimètre
avec aiguille traînante dans le S2. Il nous attendra dehors.
Selon Guillaume, il est fort probable que la cascade qu'il a
escaladée est
celle qui marque le terminus de nos prédécesseurs.
Derrière, il aurait fait de
la première.
Soirée bien arrosé devant un superbe tajine chez Olivier
et Muriel.
Dimanche, la fatigue est présente. Nadir plongera le S1,
améliorera à son tour
son équipement, et décidera de sortir. On topographie
avec Guillaume un petit
bout de l'inter siphon S4/S5 qu'on avait négligé la
veille, et Guillaume fait
demi-tour.
Je fait la topographie du S5, et vais voir la trémie qui a
arrêté Guillaume la
veille. Je fouille un peu, mais ne trouve pas de suite évidente
et seul, je
préfère m'en tenir là. Je rejoins maintenant
Guillaume sur l'hypothèse que les
précédents plongeurs se sont arrêtés
à la cascade.. Je trouve encore 2 petites
galeries qui buttent aussi sur trémie. Il est nécessaire
de fouiller cette zone
en détail.
On peut venir jusqu'au S5 avec un 2 X 4 l, et aller derrière le
S5 avec un
relais 4 ou 6 + 2 x 6 l.
Pour le coup prochain, on peut prévoir de replonger le S5,
suivre la partie
terminale active de celui-ci, et bien fouiller derrière. Il faut
aussi topographier
l'exondé. Par la suite, il peut être intéressant de
shunter la partie profonde.
Il faut alors prévoir un bout de corde pour accéder au
siphon.
Pour retourner derrière la trémie, il faut prévoir
baudrier, corde et
amarrages. Un change avec sous combi polaire semble une bonne
idée. Ça permettrait
de bien fouiller en étant à l'aise.
Bref, encore du boulot !
Côté topo, on rajoute 750 m environ. La partie
topographiée depuis le S1 fait
maintenant 1163 m. Il faut rajouter 500 m environ d'exploré.
Plus tout ce qu'il
y a encore à découvrir...
Merci encore à Muriel et Olivier pour l'accueil.
Ce sera tout pour ce soir !!
A très bientôt,
Franck
3e sortie, le 27 mars. Jean-Paul, Nadir, Franck. La grosse
découverte !!!
Salut
à tous, un tout petit
compte-rendu, bien succinct, de nos explos de ce we, pour ceux qui ne
sont pas
encore au courant....
Nous étions 3, Jean-Paul, Nadir et moi à plonger ce
samedi, avec pour objectifs
de poursuivre la topo depuis la trémie franchie la fois
dernière, équiper le
puits qui rejoint la rivière derrière les S5 et S6, et
fouiller la trémie
terminale. Nous arrivons à la trémie, Jean-Paul et Nadir
entament la topo
pendant que je balise le cheminement à travers les blocs
à l'aide de bande
réfléchissante. Jean-Paul bloque au niveau d'un passage
assez étroit, et même
en quittant la néoprène, ça ne passe pas. Nous
poursuivons donc la topo à 2,
mais juste avant d'atteindre le puits, un passage en hauteur nous
attire. Nous
laissons là le matériel, de toute façon il vaut
mieux bien repérer le secteur
plutôt que de topographier à l'aveugle. On butte bien
vite, comme on le
craignait, sur une trémie. Mais si ce passage nous
intéresse, c'est qu'il nous
permet de prendre un peu de dénivelé, ce qui est bien
souvent un atout pour
franchir les trémies.
D'un coup, comme ça, la folie du fouinage s'empare de nous, et
on fouille de
tous les côtés. Jusqu'à arriver au pied d'un
amoncellement de blocs très
instable. Derrière, c'est bien noir. On pousse une gueulante, et
là, quel
écho... Mais le passage est vraiment craignos, et on reprend
donc notre quête
de ce grand volume. Tant et si bien qu'on fini par y arriver.... Une
salle-galerie énorme, plus de 20 m de large, pour 100 de long...
On prend d'abord à gauche, ça reste toujours aussi grand,
c'est de plus en plus
beau. On finit par s'arrêter après plusieurs centaines de
mètres sur une grande
salle (plus de 50 m de diamètre) remplis de gros blocs. Mais on
laisse des
départs à pas mal d'endroits.
Revenus au passage clefs devant la trémie, on hésite : on
s'est pris une suée
mémorable en néoprène, et on ne fait pas la topo.
Mais la tentation est trop
forte et on part de l'autre côté. C'est toujours aussi
gros. Tiens, c'est
encore plus gros, et ça descend. Tiens une rivière
fossile avec de beaux gours
(bienvenus pour se rafraichir). Des concrétions de partout... Et
l'écho d'une
rivière, notre rivière qu'on vient de retrouver. On va la
suivre sur quelques
centaines de mètres tout de même, pour voir. C'est digne
de Padirac. On finit
par déboucher dans un volume de 40 par 40, dans lequel la
rivière coule dans un
surcreusement de 10 m de haut pour 4 de large. C'est le point
idéal pour faire
demi-tour et revenir avec les copains. Mais il y aura du travail de
topo avant
ça ! En tout cas, ce samedi, on s'est offert 2 km de
première la plus belle qui
soit. Elle comptera dans notre vie de spéléo.
Aujourd'hui dimanche, grâce aux observations qu'on a pu faire
sous terre avec
Nadir, on part pour de la prospection sur un endroit prometteur du
massif
(Muriel, Olivier, Fred, ?, Nadir et moi)... et on trouve un trou,
à qui il ne
manque plus que quelques coups de barre à mine pour passer. Les
cailloux
tombent, résonnent.... Peut-être finirons-nous pas trouver
un accès pour les
spéléos en bottes.
Mais pour cela, il nous faut finir les topos !
Le we prochain, si la météo est avec nous, nous
prévoyons d'y retourner et de
faire une grosse sortie le dimanche.
Ce trou est magnifique, et on est parti pour quelques km. J'en profite
pour
faire un souhait. Nous sommes au tout début des explos sur un
trou très
concrétionné et très beau, qui deviendra
probablement une classique fabuleuse :
ayons une conduite exemplaire. Si tout ceux qui viendront faire les
explos, et
même dans la frénésie de la première,
pouvaient éviter de marcher de partout,
conserver un seul cheminement dans les endroits sensibles (il y a
notamment des
dépôts d'argiles très anciens et magnifiques), ne
pas faire de traces d'acéto,
etc., ce serait tellement beau... La plupart des grands réseaux
ont commencé à
être explorés à une époque où l'on
n'était pas très soucieux de ces choses là,
nous on a là une opportunité de faire
différemment. La conduite des
premiers explorateurs induit bien souvent celles de ceux qui suivront.
Excusez-moi si ma remarque vous semble déplacée, mais je
voulais la faire.
A très bientôt j'espère pour des explos
inoubliables.
Franck
4e sortie, le 04 avril. Nadir, Guillaume, Franck.
Salut
à
tous,
Un petit compte-rendu rapide de l'explo de ce we. Suite à
l'incertitude météo,
nous ne serons que 3 à plonger. Et d'ailleurs, nous
hésiterons longtemps avant
de décider de maintenir les explos car ce dimanche matin, il
pleut et toute la
semaine a été bien arrosée. Mais le niveau est
raisonnablement haut et, avec
des bouteilles plus grosses et après avoir
amélioré le fil en place dans les
300 premiers mètres de la résurgence, nous prenons le
départ. Nous arrivons
bien vite au terminus topo de la fois dernière, derrière
la première trémie, et
nous attaquons la topo. On balise également le passage à
l'aide de réflecteurs.
La topo est un peu laborieuse dans la première partie mais enfin
on débouche
dans les grands volumes. Nous poursuivons vers l'amont en menant de
front topo
et quelques photos. Nous dépassons enfin notre terminus de la
fois précédente,
et progressons en première, toujours en faisant la topo. On suit
alternativement la rivière ou la grande salle qui surplombe
celle-ci, selon ce
qui semble le plus évident au niveau de la progression. Les
volumes sont
vraiment titanesques, parfois plus de 40 x 40. A un certain moment,
alors que
nous progressions dans de gros volumes, nous sommes
arrêtés par ou un ressaut
pour rejoindre la rivière, ou un escalade pour poursuivre dans
les grands
volumes. Il faut donc revenir en arrière et comme la fatigue se
fait sentir, on
décide d'arrêter là pour la topo. On redescend dans
la rivière et on suit
celle-ci sur 300 m environ, dans un conduit plutôt étroit.
On finit par
déboucher à nouveau dans une galerie de 40 x 40 m.... Ce
sera là un point
parfait pour la prochaine fois. Un cairn, et on fait demi-tour. Nous
aurons
passé 14 heures sous terre.
Au total, nous avons ajouté 1300 m environ de topo. Je vous
joins le fichier
vtopo. Guillaume nous fera surement un report sur fond de carte.
Spéléos à
bottes et sans palmes, à vous de jouer ! Pour les photos, on en
a des bien
sympa, mais je n'ai pas le temps ce soir pour les réduire et
vous les envoyer.
Je ne pense pas avoir de connexion internet cette semaine, il faudra
patienter
! Autrement, on pense présenter un petit poster
pseudo-improvisé pour le
congrès régional du we prochain, vous pourrez voir
ça !
Pour le camp du 17 au 21, Guillaume peut venir le we, et Nadir
peut-être après.
Je pense avoir des disponibilités sur au moins 2 jours. Il
faudra organiser
tout de même un minimum, pour l'hébergement, etc.
Avant de poursuivre les explos, il reste beaucoup de topo à
faire : la rivière
derrière le S6, différentes galeries (certaines non vues)
entre les 2 trémies,
l'aval de la grosse galerie, l'aval de la rivière
post-trémie, etc.
Aussi, à faire en priorité, sécuriser les 300
premiers mètres de la résurgence.
La corde posée par Jean-Paul est très pratique, et on
pourrait prévoir
d'équiper ainsi la totalité de la partie qui se met en
charge.
Voilà, Guillaume et Nadir complèteront si besoin.
Un grand merci encore à Muriel et Olivier pour leur super
accueil.
Franck
A noter aussi, un super retour du maire d'Izaut de l'Hotel, qui va
suivre de
près nos explos. C'est un point très positif !
5e sortie, du 15 avril. Jean-Paul, Cécile.
Salut
tout
le monde
Nous
étions
Cécile et moi à la Maouro aujourd'hui pour élargir
les étroitures dans la
trémie.
Dans
la
galerie d'entrée le niveau était exceptionnellement haut
si bien que nous avons
fini par rencontrer une zone siphonnante sur x mètres. L'eau
était chargée, il
n'y avait pas de courant. J'ai essayé de passer en
plongée en suivant le fil
jaune mais celui-ci est interrompu après un fractionnement.
Aucune visi, Cécile
à pouponner, j'ai jugé plus sage de faire demi-tour.
La
galerie
siphonne un peu avant la fin de la main courante que j'avais
installé. Il
faudrait équiper cette partie un peu mieux et plus loin pour
pouvoir sortir en
sérénité.
Pour
autant
je pense que cela ne va pas durer et que samedi nous aurons un niveau
correct.
A
samedi 10
heures à Izaut de l'Hôtel
Jean-Paul
6e sortie du 17 avril. Brice, Jean-Paul, Franck
Salut
à
tous,
Ce samedi, nous sommes allés faire un tour à la Maouro,
Brice, Jean-Paul et
moi. En dépit de la mésaventure de Jean-Paul et
Cécile dans la semaine, le
niveau n'était pas spécialement haut. Nous avons
posé tout d'abord 50 ou 60 m
de cordes dans la première partie de la cavité, il en
manque encore autant et
nous aurons ainsi toute la partie qui se met en charge
sécurisée. Ensuite,
Jean-Paul s'est chargé d'élargir les 2 points
étroits de la première trémie
tandis que Brice et moi avons topographié depuis la sortie de la
première
trémie toute la partie de la rivière post S6. Au bout de
celle-ci, nous avons
retrouvé un accès à la sortie de la 2e
trémie, tout proche des grands
volumes (la fois où j'y étais allé, je
m'étais en fait arrêté à 5 m de
là...).
On est ensuite allés faire un tour dans les grandes galeries, en
explorant en
premières quelques extensions au-dessus de la rivière
fossile (qui ne doublent
pas cette zone sur toute la longueur). Retour tranquille, pour une
sortie au
total d'une 10aine d'heures.
Dimanche, on n'a pas plongé. Brice en a profité pour
saisir toutes les données,
que j'ai intégrées au reste. Au total, on rajoute environ
480 m de topo. Grâce aux
multiples bouclages, on a pu recaler la topo. Les données
enregistrées à l'aide
du distoX sont précises ( après correction de la pente).
En revanche, nous
avions pas mal d'erreurs dans la topo du S5 et S6 et de la galerie qui
les
shunte. Toute la zone post S6 est complexe, je pense que ceux qui n'y
sont pas
allés ont du mal à s'y retrouver sur le fichier vtopo.
Iil faudra qu'on fasse
un beau dessin. Nous en sommes donc à 2928 m de
topographié, pour un dénivelé
de 99m depuis le départ du S1. La partie la plus haute est ainsi
à 81 m de
celui-ci (sans compter la hauteur des voûtes), avis aux
spéléos qui s'occupent
du fond des Campels !!!
Normalement, Jean-Paul et Brice doivent replonger aujourd'hui, et faire
des
photos. Nous attendons votre compte-rendu et vos photos avec impatience
!! Pour
ma part, j'ai pris le temps de réduire la taille de quelques une
faites la fois
dernière, les voici en basse def.
Jean-Paul et Brice, si vous retournez plonger mardi et/ou mercredi,
pensez à la
topo de l'aval des grandes galeries ! Il faudrait aussi explorer (et
topographier) l'aval de la rivière là où on la
retrouve dans les grands volumes
(suis-je clair ???). On peut faire encore 300 m à l'aise avant
de buter sur une
trémie).
Samedi 1er mai, Nadir, Guillaume et moi sommes disponibles. D'autres
amateurs ?
Nous comptons dormir chez Olivier et Muriel le vendredi soir pour
démarrer tôt.
Un grand merci à eux qui nous acceptent une fois de plus, et
toujours avec un
sens de l'accueil fantastique !
A bientôt,
Franck
7e sortie du 19 avril. Jean-Paul, Brice.
Bonsoir
tout
le monde
aujourd'hui, on s'est contenté de faire des photos dans la
galerie d'entrée
jusqu'au S1.
Le niveau a bien baissé depuis samedi, ce qui est assez chiant
finalement car
au lieu de passer à la nage, par endroit il faut escalader,
descendre, remonter,
etc, etc!
On est allé voir une petite galerie qui s'ouvre en rive gauche
à environ 100m
de siphon à 3m de haut. Il y avait déjà des traces
et arrêt sur colmatage au
bout de 20m.
On a croisé Laurent et Muriel en train de faire la topo de cette
partie.
vous pourrez remarquer la détermination de Jean-Paul, qui,
pour une
séance photo, avait les blocs sur le dos! Ce n'est pas peur de
la crue....C'est
moi qui lui avait demandé gentiment pour ''l'habillage'' des
photos afin de
montrer un peu la progression des plongeurs dans ce superbe
réseau.
Il a accepté, merci Jean-Paul!
Dans la semaine, je fais le dessin de la partie topographiée
samedi.